L'immeuble se situe au 9 rue de Paradis à Paris 10e.
Il est accolé au 7/7 bis rue de Paradis, immeuble dont l'alignement est décalé par rapport au reste de la rue.
Le 7/7 bis a été édifié en 1905, le 9 est bien plus ancien.
Le 7/7 bis est plus haut de presque deux étages que le 9.
Son toit est plat, celui du 9 est en pente (tuiles).
Nous ignorons le type d'immeuble qui se trouvait à la place du 7/7 bis
avant sa construction.
Le 9 est sous injonction de la mairie de
Paris depuis le 30 juillet 2007 pour : "les
souches de cheminées, la façade sur la rue de Paradis et le
mur en retour sur le numéro 7 bis".
Les travaux de ravalement intérieur et extérieur sont en cours de
réalisation au 9, il n'y a pas d'architecte.
Ici deux extraits du cadastre en ligne : plan large et plan rapproché.
Ici une vue d'ensemble de pied des deux immeubles
et une vue rapprochée du haut des deux
immeubles.
Il s'agit du mur sur lequel est inscrit le mot "HOTEL".
Ici une vue depuis le 1er étage sur laquelle on
aperçoit la séparation des deux murs, habituellement occultée depuis le
bas par la descente d'eau pluviale.
La même chose, vue par en bas.
Une vue intermédiaire.
On arrive au 5ème étage, avant le début de
notre toit.
Depuis le 5ème, vers le sol.
Trois vues prises de hauteur afin de mieux appréhender la question.
1ère, 2nde et 3ème.
Une fois rendu sur les hauteurs on constate que le mur A est beaucoup
plus épais (une cinquantaine de centimètres) que le mur A qu'on suivait
sur les photos précédentes (une vingtaine de centimètres).
Un peu comme si A et B ne faisaient qu'un au dessus du 9.
On peut arriver à le deviner sur la vue rapprochée.
La grille noire peut elle définir une limite de propriété d'un mur
mitoyen ?
Quid d'un mur qui ne fermerait pas un immeuble ?
L'occultation par la descente d'eau pluviale n'avait jamais permis de
voir la manière dont les deux murs étaient collés l'un à l'autre.
Le retrait, l'injonction et l'inscription "HOTEL" nous ont toujours
amené à penser que ce pignon faisait partie du 9.
L'architecte qui avait mené à notre demande une étude pour réponse à
l'injonction n'a pas soulevé la question.
A l'occasion de leur propre ravalement, le syndic du 7/7 bis nous avait
envoyé en 2010 un devis laissant penser que
ce mur appartient au 9.
J'ai demandé à notre syndic les documents les plus anciens qu'il
pourrait détenir susceptible d'apporter des réponses à ces
interrogations.
Le président du conseil syndical du 7/7 bis m'informe qu'il aurait les
plans de construction initiaux du 7/7 bis.